≈ PRESQUE ÉGAL À
La genèse de l’écriture de Presque égal à, c’est une commande du Théâtre Royal Dramatique auprès de Jonas Hassen Khemiri sur le thème « le monstre de Frankenstein » ; autrement dit, qu’est-ce qui est monstrueux et qui a été crée par l’Homme ? J.H Khemiri répond à cette question en créant une pièce qui traite du capitalisme et du libéralisme. Son rapport à la langue, est donc éminemment politique.
A la lecture de Presque égal à, nous ne pouvons faire l’impasse de nous interroger sur nos métiers artistiques, ce qui fait théâtre actuellement et qui fait LE Théâtre. A l’heure où nous avons fermé les théâtres, nous éloignant de notre outil de travail, de notre terrain laborantique, de notre espace de création ; à l’heure où nous avons épinglé le spectacle vivant comme « produit non-essentiel », il est plus que nécessaire pour nous, de ré-interroger le « faire » de nos métiers : Pourquoi nous faisons du théâtre ? Au-delà d’une approche narcissique, quels besoins avons-nous de monter sur scène ? Qu’est-il fondamental pour nous de dire et raconter sur une scène à un public ?
J.H Khemiri met en scène des personnages en luttent avec eux-mêmes, avec une société qui agonise, pris dans leur rapport au monde et dans les concessions que ce monde les oblige à faire. En cela ils nous renvoient à notre époque, et notre propre rapport au monde où nous nous débattons en permanence avec les démons que nous avons crée.
Néanmoins, tout cela est dis, raconté et joué dans la joie, avec nos contradictions, notre humanité et avec bonne humeur.
Il s’agit donc d’une invitation à « danser gaiement sur les malheurs du monde. »
Texte Jonas Hassen Khemiri
- Les Éditions Théâtrales
Traduction Marianne Ségol-Samoy
Scénographie Vincent Debats
La représentation du 16 mai à l'Abbaye
de St-Maixent-l'École est reportée au
vendredi 4 octobre à l'Espace Agapit !
RÉSIDENCES
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Du 18 au 23 sept 2023 à la Maison des Arts de Brioux avant la première du spectacle les 22 et 23 sept à la scierie Archimbaud de Secondigné sur Belle (79).
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Du 26 au 30 juin 2023 au Cloître et à la salle Capitulaire de l'Abbaye de Saint-Maixent-l'École (79).
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Du 10 au 15 avril 2023 à l'Espace les 2B de La Couronne près d'Angoulême (16).
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Du 31 oct au 5 nov 2022 à La Ferme St Michel de Confolens (16).
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Du 23 au 2 mai 2022 à la Maison des Arts à Brioux-sur-Boutonne (79).
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Du 13 au 20 février 2022 à la Maison Copeau à Pernand-Vergelesses (21).
DANS LA PRESSE
"Témoignage souvent glaçant de la brutalité d’un monde occidental qui exclut et déshumanise les plus faibles, ≈ [Presque égal à], très bien traduit par Marianne Ségol-Samoy, prouve une nouvelle fois, après J’appelle mes frères, la puissance de l’écriture de Jonas Hassen Khemiri."
La Petite Revue (mai 2017)
"Jonas Hassen Khemiri confirme la puissance de sa plume et se révèle l’une des plus intéressantes écritures en prise avec la scène politique d’aujourd’hui." - l'Humanité (août 2015)
LECTURE ÉCOLE ERNEST PEROCHON
Les découvertes littéraires
Prix Goncourt en 1920 pour Nêne et auteur à succès d’une vingtaine de romans, Ernest Pérochon (1885-1942) fut tout d’abord instituteur en Deux-Sèvres et combattant de la Grande Guerre.
Ecrivain attaché à ses racines, son œuvre révèle aussi les préoccupations d’un homme conscient des mutations et des périls auxquelles sa génération fut confrontée.
Cette lecture a deux voix avec Frédérique Antelme et Mary Léaument vous invite à découvrir les deux œuvres majeurs que sont Nêne et Les Creux des Maisons.
Cette lecture invite à nous immerger complétement dans l’écriture d’Ernest Pérochon.
Ecrivain de la ruralité, l’auteur dépeint un monde qui n’existe plus, un monde dont les derniers vestiges ont disparu dans les années 1950 et 1960, le monde paysan d’antan. Il y décrit la terre, le travail des champs, la misère, la rudesse de ce monde, la religion en même temps que l’amour, le rôle des femmes et les plaisirs simples. Nous voyageons dans les terres du Bocage au Pays de Charentes, sans reconnaître pour autant nos territoires mais avec l’orgueil des paysages qui y sont décris. Nous nous abandonnons joyeusement à cette écriture, certes classique, mais qui pourrait facilement nous faire penser à l’écriture de Flaubert ou bien Proust, en passant par Maupassant et Zola bien sûr.
LA MAISON AUX PAUPIERES CLOSES
Texte Laure BONNET
Mise en Scène Frédérique Antelme
Scénographie Vincent Debats
Régisseur Géneral Allaoua Chettab
Mise en lumière Dominique Pain
Création sonore Michaël Goupilleau
Avec Fréderique Antelme, Mary Léaument et Françoise Le Meur.
Production soutenue par l'Oara, le Conseil Départemental des Deux-Sèvres, la Mairie de Niort, l'Adami et la Spedidam.
Co-producteurs: l'Union Régionale des Foyers Ruraux Poitou-Charentes, La Maison des Arts et Scénes Nomades de Brioux/Boutonne et la Maison pour tous d'Aiffres.
Pré-achats: le théâtre de Créa de St-Georges de Didonne, le Centre culturel du Blanc, le festival Impulsions.
La Compagnie du Mauvais Genre commence une nouvelle création artistique : La Maison aux paupières closes, qui correspond au 2ème volet du triptyque sur la famille. Après le Château de sable, qui s’est concentré sur l’enfance et la notion de résilience, de survivance, nous continuons à explorer ce vaste sujet de la famille. A travers ce 2ème volet, nous nous concentrons sur la femme dans la famille (la grand-mère, la mère, la sœur, la fille) et la notion de la filiation, l’héritage.
A travers plusieurs générations de femmes, nous questionnons ce qui nous construit en tant que femme, avec les secrets, les non-dits ; ce qui reste impénétrable et mystérieux. Ce dont on hérite, malgré nous, ce qui est enfoui au plus profond de nous-même. La maison aux paupières closes, met en scène les liens entre ces femmes, une sororité construite sur des non-dits de convenance.
La Maison aux paupières closes est née. D'un château nous effectuons une translation vers une maison qui a des échos très symétriques à notre famille originelle : non-dits, secrets et spectres sont au rendez-vous.
Avec la maison aux paupières closes, nous sommes dans un univers clos qui reste ouvert sur un espace imaginaire à créer qui est celui de la maison, un personnage à part entière. Maison hantée de souvenirs et de fantômes. Ce n’est pas un conte mais bien une pièce de théâtre avec des résonances plus réalistes et contemporaines que nous souhaitons créer.
Un deuxième volet pour ouvrir les fenêtres en plein vent. En pleine tempête d'héritage.
Bienvenue dans la Maison aux paupières closes.
Calendrier de création ///////
Du 22 au 27 octobre: résidence au Moulin du Marais URFR à Lezay - sortie de résidence le vendredi 26 octobre à 19h00.
Du 21 au 27 janvier: Résidence au Moulin du Marais URFR à Lezay.
Le 30 janvier: Présentation de projets Spectacles d'hiver 2019 au Théâtre de Thouars.
Du 18 février au 1er mars: Résidence Espace Tartarin à Aiffres .
Sortie de résidence le 1er mars à 18h30.
Du 22 au 29 mai: Résidence au Théâtre du Cloître à Bellac.
Portes ouvertes aux professionel-le-s les 27,28,29 mai à 18h Théâtre du Cloître à Bellac.
Du 12 au 18 octobre 2019: Résidence Espace des Moulins St-Symphorien (79).
- Sortie spectacle le 7 novembre à la M3Q Poitiers -
PRINCESSE CHARMANTE
Il était une fois, une jolie princesse qui s’appelait Enora. Elle vit dans un château d’argent dans une contrée très très lointaine…et blablabla et blabla. C’est énervant quand ça commence toujours de la même manière ! Non ?
En réalité Enora a un problème, elle s’ennuie, mais elle s’ennuie à mourir… Un ennui tellement mortel qu’elle fait des bêtises uniquement pour passer le temps. Elle est donc souvent punie dans sa chambre et alors elle s’ennuie encore plus. Parce que en fait Enora rêve d’aventures, de voyages…elle souhaite parcourir le monde et surtout comprendre le monde. Mais voilà Enora est peureuse ! Elle a une peur bleue des gens, du monde et de l’extérieur. Si bien que quand on lui parle on a l’impression qu’on va la casser en deux.
Enora voudrait également, au même titre que son frère Efflam, devenir « Charmante ». Ses parents seraient tellement fières ! Mais il semble que ce titre honorifique ne puisse lui être attribué en raison d’un penchant naturel pour la magie et la sorcellerie.
C’est donc l’histoire d’une princesse qui n’est pas à sa place dans le monde des princesses. Marre d’avoir toujours le mauvais rôle, elle décide un soir, au crépuscule de préparer une Potion Magique pour soigner ses angoisses et ses peurs. Elle se rate dans sa potion et se transforme alors en une belle et astucieuse sorcière.
Avec Mary Léaument
Calendrier de création ///////
Du 26 au 30 août 19 : Résidence Maison des Arts à Brioux-sur-Boutonne (79)
Du 2 au 6 septembre 19: Résidence Cap sud à Poitiers (86)
Du 23 au 27 septembre 19: Résidence Maison des Arts à Brioux-sur-Boutonne (79)
- Sortie spectacle le 27 novembre à Cap Sud Poitiers -
Avec le soutien du Conseil Départemental des Deux-Sèvres
et la Mairie de Niort.
LE CHÂTEAU DE SABLE - Forme concert
Conte en détresse à ouvrir près de la trousse à pharmacie
« Il était une fois...
Une larme, une autre larme, plein de larmes...
Imaginez une pluie de larmes qui traverse tout, même les maisons, même les gens et qui fait fondre leur cœur.
Dans cette histoire, sous la pluie de larmes, il y a une maison... Une magnifique maison...Un château même, en fait...Le Château De Sable...
Et dans ce Château De Sable...Qui, en fait, est un vrai château... Il y a un Papa, une Maman et leur Enfant.
C’est une histoire noire
Il est arrivé quelque chose de très grave à Pierre-Le-Papa. De terrible...
Il s’appelle Pierre, le Papa. Un homme bien, qui travaille bien, que tout le monde aime bien (…), mais qui en fait ne va pas bien.
Au lieu de partir à sa banque, le matin, et c’est même le directeur, il s’en va dans forêt.
Tôt le matin, aux aurores, il se lève avant le soleil pis y hurle. Comme les loups.
Et ça fait peur. »
Un conte sur la famille, bouleversant et jubilatoire, entre pudeur et poésie.
LE CHÂTEAU DE SABLE - Forme acoustique
Ostinato dramatique composé à deux fois quatre mains
Il était une fois, sous vos yeux, et pour vous servir « Le château de sable».
Le rideau va se lever sur un grenier. Un grenier de secrets enfouis, celui de l’enfance et de ses violences, plein de jeux et de souvenirs poussiéreux.
C’est le théâtre qu’a choisi l’enfant, pour raconter son histoire. À sa façon : avec deux acolytes de jeu (figures réelles ou imaginaires) mis en scène pour l’occasion.
In medias res, l’enfant écrit, joue et chante, avec ses couacs, ses détresses, ses farces et ses fantaisies, sa propre satire.
Voici la forme acoustique du « Château de sable », déclinaison brechtienne pour un pied de nez à la douleur, où tout se passe à hauteur d’yeux d’enfant, et au-delà…
RADIO
Bonjour, vous êtes sur France Inter…
Service public… Heure de grande écoute…
Bienvenue !
Cette fois, ce n’est pas une histoire que nous vous racontons. Pas d’intrigue, pas de personnages, pas de noeud dramatique. Nous n’en sommes plus là…
Radio est la simple retranscription, mots pour mots, d’une émission de France Inter retransmise en juin 2013.
À l’antenne, le journaliste et ses deux invités qui imposent, sans vergogne, une obscure définition de ce qu’ils appellent la «théorie du genre ». Quitte à tordre et retordre leur vision du monde, à se contredire, les trois hommes balbutient tant bien que «mâle» leurs points de vue extraordinairement abasourdissant.
Et ce soir, nous assistons en direct à cette émission !
Juchées derrière leur table de débat, trois figures nous font face, aussi droites que leurs micros tricolores aux formes étrangement phalliques. Les moustaches s’hérissent, la salive se déverse, les arguments comme les mouvements brassent de l’air. Les dérapages deviennent inévitables tant les
propos invectivent. Le démago, l’extrémiste et l’intello que représentent nos trois figures, s’emportent alors dans des numéros surréalistes aux charmes tordants.
Se débattant avec leur idéologie aliénante, les corps de nos protagonistes se disloquent sous nos yeux et nos oreilles au rythme de véritables intermèdes radiophoniques.
Les propos indécents lors du débat pour le mariage pour tous et toutes se mêlent aux slogans féministes, les émissions de TV aux chants révolutionnaires, nous proposant un tableau final aussi loufoque que jubilatoire. La contradiction des médias de masse qui mêlent profit et désinformations devient flagrante, nous ballotant entre la terreur, l’étonnement et le rire expiatoire.
À vous l’antenne !
Création collective ///////
Texte Mathilde Ulmer
Avec Charlotte Gutierrez, Mary Léaument, Benjamin Meneghini, Mathilde Ulmer.
CABARET EN TOUS GENRES
SPECTACLE AUTOUR DE L'ENCYCLOPÉDIE DE LA FEMME
Sur ton d'humour, 3 curieux personnages, Bénédicte, Elsa et Rodrigo se lancent dans l'exposé rocambolesque de l'Encyclopédie de la Femme.
Une succession de numéros, de démonstrations et temps musicaux, qui entraînent l'auditoire dans un univers ludique et surprenant.
En questionnant les normes de nos sociétés patriarcales, ce spectacle à la fois drôle et émouvant nous met face à une réalité plus tragique qui interroge notre rapport au monde, à l'autre et à la différence.